Un audacieux baiser de Rose Morvan

Si vous me suivez, vous savez peut-être que je ne rate pas les sorties de Rose Morvan ! J’aime énormément sa plume et sa maîtrise du fait historique… Un peu régal ^^

Le dernier roman publié ne fait pas exception !

Eulalie sort enfin du couvent où elle a passé les dernières années pour « parfaire son éducation » et soulager son père de ses facéties et autres caprices… Alors que sa seule ambition est de s’amuser avec la saison des bals qui arrive, le 1^er de l’année, un bal masqué est le théâtre d’un baiser, un baiser audacieux qui chamboule la jeune Comtesse.

Alors que son père aspire à la marier avant la fin de l’année, Eulalie résignée, cherche toutefois à retrouver son inconnu cavalier afin d’oublier son insupportable promis…

Voilà un roman lu d’une traite, ou presque ! Il faut dire que ce roman est plutôt court… pour autant, je me suis éclatée !

Retrouver la plume de Rose Morvan est toujours un plaisir : un langage soutenu, une impression de lire un « roman » précieux, un peu d’un autre temps ! Le travail de documentation et la maîtrise du fait historique mettent en relief le récit.

J’affectionne particulièrement les thèmes abordés dans ses romans… Ici encore, il est question de la « condition féminine » au sein de la noblesse ; le mariage comme instrument du pouvoir familial… Rose Morvan a déjà exploré cette thématique dans plusieurs de ses romans, pourtant l’angle d’attaque ici m’a beaucoup plu !

Le caractère flamboyant d’Eulalie pimente le roman !

Le romantisme et la sensualité distillés ligne après ligne, sont un vrai délice.

Je vous recommande cette lecture, parfaite pour les soirées d’hiver sous un plaid et pour les plus chanceuses, au coin du feu !

[Résumé : La jeune comtesse Eulalie de Botquélen, tout juste âgée de dix-huit ans, vient de sortir du couvent, déterminée à croquer la vie mondaine à pleines dents, à s’amuser, s’enivrer de bonheur dans les bals de la région dont la réputation n’est plus à faire. C’est sans compter sur la volonté de son père qui veut la marier avant la fin de l’année sans vraiment lui demander son avis sur le choix de son futur époux. Ne voulant pas le décevoir, Eulalie se résigne mais compte bien profiter de la liberté qui lui reste en attendant ce mariage. Déguisée en bergère à la mascarade des Coëtquidan, elle se laisse embrasser par un cavalier costumé en domino. Marquée par ce premier baiser, elle n’aura de cesse de tenter d’identifier qui se cache derrière le domino dans les fêtes suivantes ; une quête qui lui permet pendant un temps d’oublier le sévère et arrogant comte de Coëtquidan auquel son père l’a promise…]